Tout sur Calcort (deflazacort) en 2025 : à quoi ça sert, posologies, effets secondaires, équivalences avec prednisone, et comment accéder à la notice/RCP officielle.
Deflazacort : guide pratique, indications et précautions
Le deflazacort, c’est un corticoïde oral souvent recommandé pour les maladies inflammatoires. Vous l’avez peut‑être vu prescrit pour la dystrophie musculaire ou la polyarthrite rhumatoïde. Avant de le commencer, il faut comprendre pourquoi il agit et quels effets il peut provoquer.
En gros, le deflazacort réduit l’inflammation en bloquant certaines substances chimiques du corps. Cette action aide à soulager les douleurs, à améliorer la mobilité et à ralentir la progression de certaines maladies génétiques. Il s’avère souvent plus léger que la prednisone, mais il reste un médicament puissant qui doit être utilisé sous contrôle médical.
Quand prescrire le deflazacort ?
Le médecin peut proposer le deflazacort dans plusieurs situations :
- Maladies neuromusculaires comme la dystrophie de Duchenne.
- Affections rhumatismales sévères qui ne répondent pas aux anti‑inflammatoires classiques.
- Certaines crises d’asthme ou de dermatite sévère lorsque d’autres traitements échouent.
La dose dépend de l’âge, du poids et de la gravité de la maladie. Chez l’adulte, on commence généralement à 6 mg à 12 mg par jour, à diviser en deux prises. Chez l’enfant, le dosage est calculé en mg/kg. Il faut toujours suivre la prescription à la lettre, même si vous vous sentez mieux rapidement.
Effets indésirables et comment les gérer
Comme tout corticoïde, le deflazacort peut entraîner des effets secondaires. Les plus fréquents sont la prise de poids, la rétention d’eau et des troubles du sommeil. Certains patients remarquent aussi une petite élévation de la glycémie ou une sensibilité accrue aux infections.
Pour limiter ces désagréments, voici quelques astuces simples :
- Surveillez votre alimentation : privilégiez les légumes, limitez le sel et le sucre.
- Faites de l’exercice régulièrement, même une marche de 30 minutes aide à contrôler le poids.
- Buvez beaucoup d’eau pour éviter la rétention.
- Consultez votre médecin si vous remarquez des signes d’infection (fièvre, toux persistante).
Si les effets sont trop gênants, le professionnel de santé peut ajuster la dose ou proposer un autre corticoïde plus adapté. Ne jamais arrêter brutalement le traitement ; la réduction se fait progressivement pour éviter un syndrome de sevrage.
En résumé, le deflazacort est un outil efficace quand il est bien indiqué et bien suivi. Gardez toujours le contact avec votre médecin, notez vos ressentis et n’hésitez pas à poser des questions sur les alternatives génériques ou les compléments qui pourraient aider, comme la vitamine D ou le calcium pour protéger les os.
Vous avez d’autres questions ? Partagez votre expérience ou demandez des précisions, c’est en échangeant qu’on comprend le mieux comment gérer un traitement.